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Qu’est ce qu’un Commissaire de Justice ?

Le commissaire de justice est un officier public et ministériel qui procède à l’exécution des décisions de justice et des titres exécutoires ainsi qu’aux ventes judiciaires. Cette profession résulte de la fusion de deux métiers : celui d’huissier de justice et celui de commissaire-priseur judiciaire.

 

Le commissaire de justice, chargé de la bonne exécution des procédures judiciaires

La profession de commissaire de justice existe depuis le 1er juillet 2022. Elle résulte de la fusion de deux professions : celle d’huissier de justice et celle de commissaire-priseur judiciaire.

Le commissaire de justice assure une mission de service public qui lui est déléguée par le ministre de la Justice. Il s’agit d’une profession libérale réglementée. Le commissaire de justice est placé sous l’autorité du procureur général près la cour d’appel du ressort dans lequel il exerce.

D’ici 2026, les professions d’huissier de justice et de commissaire-priseur judiciaire seront supprimées et remplacées par la profession de commissaire de justice.

 

Juriste de proximité et garant de la bonne exécution des décisions de justice

Le commissaire de justice reprend les attributions de l’huissier de justice.

Il participe à la bonne exécution des procédures judiciaires.

Il accomplit les formalités nécessaires au bon déroulement de la procédure, notamment la remise de l’assignation ou de la citation. Ces documents informent le défendeur de sa convocation au tribunal.

Le commissaire de justice est également chargé de transmettre les décisions de justice et de les faire exécuter. Cela peut être l’obligation de payer une certaine somme ou de remettre l’objet d’une vente à un acheteur par exemple.

Il s’occupe du recouvrement amiable et judiciaire des créances. Excepté dans le cas du recouvrement amiable, il peut procéder à des saisies ou à des expulsions permettant d’obtenir le recouvrement forcé d’une créance.

Il établit les constats d’état des lieux. Il peut également dresser des procès-verbaux de constats, recevables en justice.

 

Expert des estimations, des inventaires et des ventes judiciaires

Le commissaire de justice reprend également les fonctions du commissaire-priseur judiciaire. Il a donc pour mission de procéder aux estimations et ventes judiciaires de biens (hormis les immeubles).

Le commissaire de justice est donc un expert chargé des estimations de biens – les prisées – et des inventaires de justice.

Il évalue les biens dans le cadre de procédures judiciaires (divorce, partage judiciaire, redressement et liquidation judiciaire, etc.).

Il effectue des inventaires (hormis les biens immobiliers) dans le cadre d’une succession, de saisies immobilières (mobilier, objets, tableaux se trouvant sur les lieux) ou de mesures conservatoires pour protéger un bien ou un droit, en matière de tutelle, curatelle ou de mandat de protection, notamment.

 

 

Découvrez la plaquette d’information des commissaires de justice

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Comment devient-on Commissaire de justice ?

 

Après quelles études peut-on devenir commissaire de justice ? Quelle formation spécifique suivre ? Comment s’installer ? Plusieurs voies sont possibles et vous pouvez exercer sous plusieurs statuts. A noter que tous les nouveaux diplômés deviendront à présent commissaires de justice, la nouvelle profession venant remplacer à partir du 1er juillet 2022 les huissiers de justice et les commissaires priseurs judiciaires.

 

La formation pour devenir commissaire de justice

 

Il vous faut obtenir le certificat d’aptitude à la profession de commissaire de justice.

Vous pouvez pour cela emprunter plusieurs voies, fixées par le décret du 15 novembre 2019 :

 

  • soit en intégrant après un examen d’entrée l’Institut de formation des commissaires de justice. Pour pouvoir vous présenter à l’examen, vous devez être titulaire d’un master 2 en droit (d’autres diplômes sont admis en équivalence). Après l’examen d’entrée, vous suivrez au sein de l’INCJ, pendant deux ans, des enseignements théoriques en parallèle d’un stage dans un office (en tant que salarié) ;
  • soit dans le cadre d’une reconversion professionnelle après avoir exercé une profession juridique voisine (avocat, notaire, juriste d’entreprise…);
  • soit par la voie de la validation de l’expérience professionnelle, en ayant exercé plusieurs années en tant que clerc dans une étude.

 

 

 

 

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