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Coronavirus – Covid-19 : Pas de confinement pour les droits des femmes
CDAD 35

Coronavirus – Covid-19 : Pas de confinement pour les droits des femmes

07/04/2020
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« Ne laissons aucune victime seule ! »

Le confinement peut avoir malheureusement pour effet d’exacerber les violences sexistes et sexuelles ou conjugales.

Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, la lutte contre les violences faites aux femmes doit demeurer un axe prioritaire de l’action de l’État et de l’ensemble des collectivités, services et associations impliqués en ce domaine. Ainsi, Michèle Kirry, préfète de la région Bretagne, préfète d’Ille-et-Vilaine, Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes, et Christine Le Crom, procureure de la République de Saint-Malo, appellent à la mobilisation et la vigilance de tous.

Afin de prévenir l’isolement des femmes confinées et de leur permettre de disposer des moyens pour dénoncer leurs agresseurs, le dispositif d’information et d’accompagnement des victimes de violences a été renforcé et adapté à ces circonstances exceptionnelles : 

Informations pour le département de l’Ille et Vilaine (35)

Un  nouveau dispositif de proximité : les « Porteurs de paroles »

En complément des outils déjà disponibles, un dispositif innovant, inscrit dans les mesures du schéma directeur départemental, est lancé ce jour : les « Porteurs de paroles ».

De quoi s’agit-t-il ?

Il s’agit, pour le primo-confident (proche, voisin, professionnel…), de pouvoir aider concrètement une victime, en transmettant, avec son accord, quelques informations sur la situation à des professionnels spécialisés en capacité d’aller vers cette victime pour confidentiellement l’écouter, l’accompagner, la conseiller ou lui proposer un rendez-vous pour une plainte, en fonction du choix et des besoins de celle-ci.

Bordereau porteurs de parole

Le bordereau permettant cette transmission est disponible ci-dessous

Télécharger

Comment le remplir ?

Il est complété puis scanné (ou photographié) et adressé, avec l’accord de la victime, aux adresses mail des parquets suivantes :

 

Que se passera-t-il après cet envoi ?

Le parquet réoriente immédiatement sa demande vers le professionnel choisi par la victime : association spécialisée, avocat ou service de police et de gendarmerie.

 Le « porteur de parole » n’a, pour sa part, pas vocation à être contacté (ce pourquoi ne figurent pas sur le bordereau ses coordonnées).

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